Collectif
Nouled Noula
Noulednoula est un collectif d’amateur de la ville qui s’est constitué avec pour unique objectif, d’aller voir derrière « le périf », ainsi mensuellement noulednoula mite « le Grand Paris ».
Cette ville-centre qui représente les valeurs, le fondement, l’identité, le sens, la ville actuelle, en élargissant sa sphère d’influence, en se répandant sur ses territoires contiguës, s’est diluée, jusqu’au point de rupture.
Paris est morte, en devenant un hyper Paris muséifié, maintenue artificiellement en vie sous le joug de la Pax Touristica.
L’identité centralise, elle demande un point, une origine. La périphérie, elle, n’en possède pas.
Traverser ce lieu de projection de tous les fantasmes au rythme du pas, de la marche, c’est essayer de percevoir les zones de friction, de collectionner les diverses ambiances, d’embrasser sa logique fragmentaire, de prendre la mesure de ce musée en plein air, de sa géographie, d’identifier sa spécificité. Arpenter ces lieux où la matérialité épuise les intentions planifiées, c’est affirmer the curator is over…
Marcher, devient dès lors une expérience concrète, provisoire, inhabituelle.
Ces parcours sont libérés de toutes causes utilitaires connues ou de tous tracés raisonnés, un pur procédé de dépaysement dans l’inconscient de la ville, une pure mise en fiction du décor.
Cette ville-centre qui représente les valeurs, le fondement, l’identité, le sens, la ville actuelle, en élargissant sa sphère d’influence, en se répandant sur ses territoires contiguës, s’est diluée, jusqu’au point de rupture.
Paris est morte, en devenant un hyper Paris muséifié, maintenue artificiellement en vie sous le joug de la Pax Touristica.
L’identité centralise, elle demande un point, une origine. La périphérie, elle, n’en possède pas.
Traverser ce lieu de projection de tous les fantasmes au rythme du pas, de la marche, c’est essayer de percevoir les zones de friction, de collectionner les diverses ambiances, d’embrasser sa logique fragmentaire, de prendre la mesure de ce musée en plein air, de sa géographie, d’identifier sa spécificité. Arpenter ces lieux où la matérialité épuise les intentions planifiées, c’est affirmer the curator is over…
Marcher, devient dès lors une expérience concrète, provisoire, inhabituelle.
Ces parcours sont libérés de toutes causes utilitaires connues ou de tous tracés raisonnés, un pur procédé de dépaysement dans l’inconscient de la ville, une pure mise en fiction du décor.